Affaire Vidiye Tshimanga : Le cabinet de Félix Tshisekedi évoque des sanctions

Le cabinet du chef de l’Etat Félix Tshisekedi annonce des sanctions à l’encontre de toute personne y compris au sein de la présidence, dont le comportement avéré aura enfreint la loi, la déontologie de sa fonction ou le règlement d’ordre intérieur du Cabinet présidentiel. Cela après que Vidiye Tshimanga, l’un des influents conseillers du Président congolais a été « piégé » et trempé dans une affaire de trafic d’influence pour octroie des marchés miniers.

Dans un communiqué, la cellule de communication du président de la République rappelle que la lutte contre la corruption est un des piliers de son action.

Sur ce, Félix Tshisekedi a constamment fait montre de fermeté pour combattre « ce fléau qui a appauvri la RDC depuis des décennies ».

La création de l’agence nationale de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), la réhabilitation de l’inspection générale des finances (IGF), la redynamisation de la Cour des comptes ainsi que le processus de digitalisation de l’administration publique en sont les preuves tangibles, a fait remarquer la même source.

« La défense de l’intérêt général, le respect strict de la loi et la promotion de l’État de droit sont au cœur de la vision du Président Tshisekedi pour édifier une justice sociale profitable à tous les congolais. Cela ne se fera qu’au prix de l’exigence d’exemplarité de la part de chaque congolais, à commencer par ceux qui dirigent le pays », lit-on dans ce communiqué consulté par POLITICO.CD.

Pour rappel, dans une vidéo séquencée diffusée sur les réseaux sociaux, montre Vidiye Tshimanga qui promet d’acquérir des licences minières pour les investisseurs en échange d’une participation (commission) dans une coentreprise.

https://mines.cd/corruption-et-trafic-dinfluence-comment-un-conseiller-de-tshisekedi-offre-les-mines-de-la-rdc-en-echange-dune-commission/

Dans leurs discussions avec les présumés investisseurs, il décrit comment il pourrait cacher sa part derrière les mandataires et les sociétés offshore.

Dominique Malala

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