La coordination de la Jeunesse Hutu réunie au sein de l’association culturelle « Igisenge » a dénoncé la poursuite des massacres des civils innocents dans des zones sous contrôle du M23-RDF et AFC de Corneille Naanga.
Selon cette structure, ces massacres ont entraîné la mort d’une dizaine de citoyens congolais dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
Dans la même déclaration, la coordination de la jeunesse Hutu alerte la communauté nationale et déplore le mutisme de la communauté internationale face à la poursuite des massacres dans les zones occupées par le groupe rebelles du M23-RDF et alliés.
« La Coordination de la jeunesse Hutu, réunie au sein de l’association culturelle IGISENGE, alerte la communauté nationale et internationale sur la poursuite des massacres des civils innocents dans des zones sous contrôle des agresseurs M23-RDF -UPDF et AFC. Le dernier cas est celui d’une dizaine de civils lâchement abattus en groupement Bukombo, dans le territoire de Rutshuru, et dont les corps sans vie viennent d’être découverts ce lundi 15 janvier 2024 gisant au sol non loin de la paroisse de Birambizo », peut-on lire dans ce communiqué.
L’association culturelle Igisenge Hutu fait savoir que ces massacres arrivent une semaine après la campagne de collecte des machettes et marteaux initiée par ces mêmes terroristes dans ces zones occupées.
Elle appelle prestement le gouvernement congolais sur « la nécessité urgente » de libérer ces zones afin de soulager et sauver le peuple qui est en voie d’extermination.
« Ces actes de génocide ne doivent pas rester impunis. La Coordination de la jeunesse Hutu rappelle à toute l’opinion publique qu’elle est fatiguée de pleurer ses membres qui sont massacrés du jour au jour par ces terroristes M23-RDF -UPDF et AFC sous les yeux de la communauté internationale. Elle interpelle la conscience du gouvernement congolais sur la nécessité urgente de libérer ces zones afin de soulager et sauver le peuple qui est en voie d’extermination », renchérit ledit document.
Cette association ajoute que ses équipes de monitoring restent mobilisées pour suivre de près cette situation dans ces zones occupées par des terroristes.
Silas MUNGINDA
