Lors de la 121ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 12 janvier, le Président de la République Félix Tshisekedi a invité le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour garantir une prise en charge de la population sinistrée et assurer une veille pour prévenir la possible apparition d’épidémies dans les zones touchées.
Selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, qui en a fait le compte rendu à la télévision nationale, Félix Tshisekedi s’est dit préoccupé par cette situation qui a touché plusieurs provinces notamment de Kinshasa, la Tshopo, la Mongala, l’Équateur, le Kongo-Centrale, le Maï-ndombe, le Nord et le Sud-Ubangi, le Kasaï, Kasaï Central, le Sud-Kivu, la Lomami, la Tshuapa et le Kwilu.
« Cette situation cause d’innombrables sinistres, drame au rang desquels des pertes en vies humaines, des champs dévastés, des routes coupées, des maisons inondées, des glissement des terrains ou encore des écoulements des murs qui viennent s’ajouter au lourd bilan humain et matériel tiré de cet épisode pluvieux vécu au cours de ce dernier mois », a déclaré le Président de la République.
À en croire Patrick Muyaya, le Président de la République reste convaincu que ce triste événement pourra prendre du temps avant d’être complètement finalisé et compte tenu des sinistres observés, il revient de redoubler les vigilances sur la possible conséquence notamment sanitaire lié aux dégâts.
Aussi, dit-il, le Chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de garder à l’esprit les caractères transnationales de cette crue qui s’inscrit dans une série des catastrophes enregistrés au niveau régional et dont les origines ne sont manifestement trouvées ailleurs que dans les effets régionaux.
Qui plus est, Félix Tshisekedi soutient qu’il est possible de limiter le dégât lié au réchauffement climatique grâce à l’expertise en permanence, un lotissement responsable et une infrastructure résiliente au changement climatique.
Ces questions, a précisé le ministre Muyaya, feront l’objet d’un suivi assidu au cours des prochains mois afin de renforcer la résilience des infrastructures face à la survenance de telles catastrophes.
La crue du fleuve Congo qui a commencé depuis fin 2023 a déjà fait des morts et des dégâts matériels importants.
Odon Bakumba
