Depuis la publication des résultats partiels de l’élection présidentielle du 20 décembre dernier, une frange de l’opposition multiplie des accusations contre non seulement la CENI, mais aussi le régime Tshisekedi, qui a brigué un deuxième mandat.
La dernière en date est celle du porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu qui accuse le régime Tshisekedi de vouloir se maintenir au pouvoir en mettant en place une structure de fraude allant de la CENI à la cour constitutionnelle.
« …Toutes les organisations chargées du processus électoral ne sont présidées que par des éléments des membres appartenant à la tribu de Félix Tshisekedi. La cour constitutionnelle est donc le dernier maillon de l’axe du mal », a déclaré cet ancien Président de l’Assemblée nationale.
L’opposition a brièvement manifesté ce mercredi 7 décembre pour contester le déroulement des élections. Martin Fayulu et 4 autres candidats Président ont laisse entendre que cette manifestation avait pour but de dénoncer « un simulacre des élections et exiger la réorganisation des scrutins à tous les niveaux ».
Le gouvernement provincial a interdit ladite marche après une séance de travail avec la délégation du comité organisateur.
Plus tôt, le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi a indiqué dans un briefing tenu avec son homologue de la Communication et des Médias , Patrick Muyaya que le gouvernement central a alerté tous les services de sécurité pour imposer de l’ordre à quiconque voudra perturber la quiétude des citoyens congolais pendant cette période.
Peter Kazadi a rappelé que la marche n’est pas une voie légale pour protester les résultats des élections encore provisoires. Ladite marche a été étouffée par la force de l’ordre déployée le long de l’itinéraire choisi pour faire appliquer la décision de l’autorité compétente.
Samuel Nakweti
