Dans une déclaration faite ce samedi 23 Décembre 2023, les Archevêques et Evêques, membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), disent avoir accueilli avec un assentiment religieux la déclaration « Fiducia Supplicans» sur la signification pastorale des bénédictions, publiée par le Dicastère pour la Doctrine de la Foi, le 18 décembre 2023.
Préoccupés par les réactions nombreuses et diverses que cette déclaration a suscitées au risque de créer la confusion dans le chef des fidèles, particulièrement en ce qui concerne la possibilité de bénir les couples de même sexe, en vertu de leur charge pastorale de veiller à l’affermissement de la foi, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ayant le rôle crucial de la sauvegarde de la foi et de la culture des peuples, dans la synodalité, exhorte les fidèles de l’Eglise-Famille de Dieu en RD Congo à demeurer fermes dans l’attachement au Christ, en réaffirmant leurs valeurs chrétiennes et africaines.
Après avoir célébré le 3ème Congrès eucharistique national où elle avait promu les valeurs de la famille, l’Église catholique en RDC affirme qu’elle reste ferme dans la foi de l’Eglise universelle exprimée dans sa doctrine traditionnelle concernant le mariage et la famille.
Dans cette déclaration dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, la CENCO qui fait référence à Genèse 1, 27-28, indique que les cas d’unions des personnes de même sexe sont des unions déviationnistes qui n’entrent pas dans l’ordre de la création.
Pour la CENCO, bénir les personnes en union homosexuelle, peut facilement être perçu comme un encouragement à demeurer dans cette situation de péché.
Toute considération faite du droit reconnu aux fidèles de recevoir de la part des Pasteurs sacrés l’aide provenant des biens spirituels de l’Eglise surtout de la Parole de Dieu, des sacrements et des sacramentaux, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) dit NON à toute forme de bénédiction des couples de même sexe.
Aussi, elle recommande aux ministres ordonnés, aux catéchistes et aux animateurs pastoraux, de ne pas donner la bénédiction, dans le cadre liturgique, aux couples d’homme et femme, même stables, en situation irrégulière, car, cela risquerait d’après l’église du Congo, de porter à confusion et faire assimiler cette bénédiction au sacrement de mariage.
Gilbert Ngonga Mandunda
