L’inspecteur général de la Police nationale congolaise (PNC), le commissaire divisionnaire principal, Patience Mushid Yav a été voir, vendredi 25 août 2023, son homologue de l’armée, le général d’armée, Gabriel Amisi Kumba, inspecteur général des FARDC.
Il a été question, rapporte l’agence congolaise de presse (ACP), à l’inspection de la PNC de s’inspirer des stratégies de l’Inspectorat général des Forces armées de la République démocratique du Congo (IG-FARDC), pour l’atteinte des objectifs lui assignés, lors d’un partage d’expériences entre les deux hauts gradés. C’est dans ce cadre que Patience Yav a émis le vœu de la PNC à mettre en place une police républicaine.
« Nous voulons nous aussi construire une police républicaine, mais cette police que nous voulons construire aujourd’hui, nous devons connaître ses objectifs. Voilà pourquoi nous sommes venus à l’inspectorat général des forces armées congolaises nous inspirer des stratégies mises en place pour l’atteinte des résultats », a déclaré l’inspecteur général de la Police nationale congolaise, le commissaire divisionnaire principal, Patience Mushid Yav.
« L’inspectorat général des forces armées possède un long passé. Nous, nous venons de commencer et il a fallu emboîter leur pas, car eux, ils ont une expérience avérée en la matière »,a-t-il ajouté.
Pour le général d’armée Amisi Kumba, la visite de son homologue de la PNC facilite notamment la collaboration entre l’armée et la police. À en croire l’inspecteur général des FARDC, pour avoir une forte armée, une armée qui peut réussir dans sa mission, « il faut qu’elle contrôle à tous les niveaux conduisant à la sécurité, les audits ainsi que le suivi à tous les niveaux ».
Dans la même foulée, le général Amisi a exhorté son homologue et son équipe à relever différents défis qui leur sont confiés par le ministère de tutelle, car, a-t-il dit, « en tant que responsable d’un poste stratégique au sein du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants, l’inspecteur n’a pas un intérêt à camoufler des dérives des hommes, des insuffisances, des gaspillages voire la fraude ».
Serge SINDANI
