Marie-Josée Ifoku vient d’entrer dans la course à l’élection présidentielle du 20 décembre en RDC. Elle a officiellement annoncé, ce jeudi 17 août au cours d’un point de presse à Kinshasa, sa candidature à la magistrature suprême pour un mandat de 5 ans pour « mieux préparer la naissance » de la RDC qui, d’après elle, sera construite par les congolais.
Après avoir fait le tour d’horizon de la situation politique, sécuritaire et économique ainsi que sur le dysfonctionnement systémique de l’État, la candidate à la présidentielle de 2018, Marie-Josée Ifoku a présenté sa vision de la « Kombolisation » (tirée de kombo, balai en lingala) pour la renaissance de la RDC.
D’après elle, son idéologie ou sa vision est fondée sur l’idée du nettoyage des antivaleurs, le nettoyage de soi, de son environnement et de l’État, ainsi que sur l’unité dans la diversité, la bonne gouvernance et la renaissance de la République.
Pour parvenir à cette renaissance, Marie-Josée Ifoku a fait comprendre qu’il faut commencer par rompre avec le système de prédation qui, selon elle, s’est érigé en mode de vie quotidien, dans la gestion de la chose publique avec « la participation passive des congolais et la complicité active » de la classe politique du pays.
À travers la « Kombolisation », la candidate déclarée à la présidentielle de 2023 entend créer une cohésion nationale entre tous les acteurs de la vie publique congolaise en vue d’arriver à une autre République, celle des valeurs, du changement qualitatif de la classe politique et de mentalités.
« Constatant les turbulences politiques, les conflits tribaux et la mauvaise gestion de la chose publique, sans que le peuple congolais ne se retrouve et ne sorte de sa misère, le devoir individuel et collectif des Congolais est de s’arrêter un moment et d’aller à la racine du mal pour les vraies solutions. Arrêter avec les mesures d’à peu près et conjoncturelles. Le fonctionnement des régimes politiques successifs, depuis l’indépendance, ou le système politique désignant le mode d’organisation du pouvoir politique, est, par un dysfonctionnement structurel, la raison de la faillite de l’Etat », a-t-elle déclaré.
Marie-Josée Ifoku tient à ce mandat électoral qui, à l’en croire, n’a qu’un seul objectif : « déraciner et renverser, détruire et démolir toutes ces mauvaises habitudes et mentalités, planter une nouvelle semence et bâtir une nouvelle République ».
Elle résume la «kombolisation» en 7 points notamment : le nettoyage personnel; le nettoyage autour de soi ; le prolongement de soi; l’unité dans la diversité; le nettoyage de l’État; la bonne gouvernance et la renaissance de la République démocratique du Congo.
Christian Okende
