Au mois 412 finalistes du secondaire n’ont pas passé la session ordinaire de l’examen d’Etat édition 2023, dans le groupement de Kanyabayonga, territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
Des sources sur place rapportent que des inspecteurs de l’enseignement primaire secondaire et techniques (EPST) n’ont pas pu accéder à cette zone suite à l’insécurité qui y prévaut. Du coup, leurs données n’ont pas été intégrées dans le système, a affirmé le sous proved Nord-Kivu 1 basé à Kanyabayonga.
Ces candidats répartis dans deux centres de passation de l’examen d’Etat et leurs parents sont désemparés et ne savent à quel saint se vouer, a ajouté Aimé Mbusa Mukanda, un notable de Rutshuru.
Un problème qui inquiète au plus haut niveau de nombreux parents et acteurs locaux car les élèves finalistes se retrouvent bloquer alors qu’ils ont convenablement clôturé l’année scolaire.
Ce notable de Rutshuru plaide auprès du ministre de l’EPST pour l’organisation d’une session spéciale en faveur de ces élèves finalistes.
» Nous signalons que dans le groupement Kanyabayonga dont la localité de Vitsumbi, Lusowa, Mirangi et Kanyabayonga, les élèves ont continué à étudier. Sur ce, nous demandons qu’une session spéciale pour ces élèves finalistes qui avaient fini avec leur programme. Nous adressons ce message au ministre de l’EPST de pouvoir songer comment sauver ces enfants. Ils ne peuvent pas aller vers une année blanche pourtant ils ont étudié ››, a-t-il insisté
Aimé Mbusa Mukanda indique pourtant que dans le même contexte sécuritaire, l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP ) et même le test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnel ( TENASOSP) ont été délocalisés dans le territoire de Lubero et Kirumba.
Il faut rappeler que depuis novembre 2021, des milliers d’élèves sont privés de l’éducation et ce, suite à l’occupation des plusieurs localités par les rebelles du M23, soutenus militeraient et matériellement par le Rwanda.
Reagan Bin kakani
