RDC : La programmation budgétaire situe à 33.116,2 milliards de CDF les dépenses totales en 2023

Dans l’objectif d’atténuer la vulnérabilité des finances publiques face aux chocs inhérents, le ministre d’Etat, ministre du Budget, Aimé Boji a présenté lors de la 67ème réunion du conseil des ministres, deux dossiers relatifs à son secteur.

Le compte rendu de cette réunion signé par le porte-parole du gouvernement indique que le premier a porté sur le Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT) 2023-2025 et le second sur la Déclaration des Risques Budgétaires (DRB) 2023-2025.

En ce qui concerne, le Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT) 2023-2025, le ministre du Budget a indiqué que la programmation budgétaire de la période situe les dépenses totales à 112.205,7 milliards de CDF, soit 33.116,2 milliards de CDF en 2023, 37.787,9 milliards de CDF en 2024 et 41.301,2 milliards de CDF en 2025.

Les recettes totales, y compris les emprunts se situeraient à 112.205,7 milliards de CDF à raison de 94.281,9 milliards de CDF pour le Pouvoir Central, 17.265 milliards de CDF pour les Provinces et 658,7 milliards de CDF pour les Entités Territoriales Décentralisées.

Aimé Boji a expliqué que la mise en œuvre de la politique fiscale et douanière préconisée sur la période permettrait un accroissement des recettes fiscales et non fiscales de 22% l’an et situerait la pression fiscale à 13,9%. Et ce, grâce à la poursuite des réformes amorcées, l’élargissement de la taille des assujettis à certains impôts directs et indirects.

S’agissant du deuxième dossier relatif à la Déclaration des Risques Budgétaires (DRB) 2023-2025, le ministre du Budget cité par le
Porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, a laissé entendre que ce document analyse les principaux facteurs de risques identifiés, renseigne sur comment ils affectent les finances publiques et, dans une certaine mesure, leur impact sur celles-ci ainsi que les mesures d’atténuation envisagées.

« Les risques identifiés sont d’ordre macroéconomiques, liés à la dette publique, aux entités du secteur public autres que l’Etat, au secteur financier, au changement climatique, les risques d’ordre institutionnels et autres risques spécifiques », a précisé la même source.

Pour le gouvernement, ce document d’analyse traduit donc sa volonté de poursuivre la modernisation des outils de gestion des finances publiques et de renforcer la transparence et la crédibilité budgétaire.

Carmel NDEO

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