RDC : le taux de croissance attendu à 5,4% pour l’année 2024 tiré dans le secteur extractif ( BCC)

Lors de la réunion du conseil des ministres présidée vendredi 20 septembre par le président de la République à la Cité de l’Union Africaine, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi est revenue sur l’environnement économique à l’échelle nationale qui reste caractérisé par le maintien d’une relative stabilité tant sur le marché des biens et services que sur celui des changes.

D’après le compte rendu dudit conseil, elle a soutenu que l’économie de la RDC devrait demeurer résiliente au plan de la croissance. Ainsi, il est attendu un taux de croissance de 5,4 % pour l’année 2024, tiré notamment par le secteur extractif.

S’agissant du marché des biens et services, la gouverneure de la BCC a indiqué que l’inflation a ralenti pour la cinquième semaine consécutive, s’établissant ainsi à 0,12% contre 0,14% la semaine précédente.

À l’en croire, en cumul annuel, l’inflation est ressortie à 9,642 % contre 17,867 % à la période correspondante de 2023. Ce ralentissement de l’inflation hebdomadaire est expliqué, en effet, par les variations négatives des fonctions de consommation « Articles d’habillement et Chaussures », ainsi que « Loisirs et Culture » et « Transport ».

Concernant les taux de change sur les deux segments du marché, Malangu Kabedi a fait savoir au conseil que les cours sont restés presque inchangés par rapport à la semaine précédente. Au 13 septembre 2024, dit-elle, le cours indicatif s’est établi à 2 841,8 CDF et en parallèle à 2 870,9 CDF pour le dollar américain.

Considérant les facteurs de risques externes et internes de l’économie nationale, elle a rassuré de l’engagement ferme et de la détermination sans faille de son institution et du gouvernement à poursuivre les efforts de stabilisation et à assurer simultanément le maintien de l’orientation restrictive de la politique monétaire et budgétaire.

Dans la même perspective, la gouverneure a recommandé trois dispositions stratégiques, notamment la préservation de la stabilité sur les principaux marchés, à travers le strict respect des mesures de stabilisation de l’économie ; la poursuite des efforts d’amélioration de la mobilisation des ressources domestiques nécessaires à l’exécution des dépenses courantes contraignantes et celles liées aux investissements ; et l’amélioration des conditions de financement de l’économie, via les réformes structurelles utiles pour garantir une croissance solide, durable et inclusive.

NK. Samuel

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