Kinshasa: l’Intersyndical exige une tripartite sur la relance et le redressement de TRANSCO et donne 72 heures au gouvernement

L’intersyndical de TRANSCO a adressé, ce jeudi 03 octobre 2024, une correspondance à la Première ministre et Cheffe du gouvernement Judith Suminwa, dans laquelle il dénonce le manque d’attention du Gouvernement face à la situation critique de cet Établissement Public, au service du peuple Congolais. Après avoir saisi plusieurs fois le gouvernement, dit-il, ce dernier reste toujours silencieux sur les préoccupations majeures exprimées par les agents et cadres.

Ainsi, il exige la tenue des travaux sur la relance et le redressement de TRANSCO, pour régler des exigences suivantes: le règlement de la prime compensatoire pour les passagers non payants; le versement régulier de la subvention d’équilibre pour le bon fonctionnement, ainsi que la mise en œuvre d’un barème salarial adéquat.

Il souligne également la nécessité de respecter le tout dernier engagement du gouvernement pris pendant la période de la grève concernant la prise en charge de la prime de scolarité des agents et cadres, sans oublier les problèmes liés aux cotisations sociales (IPR et CNSS) ainsi que les décomptes des retraités.

D’après l’intersyndical, ces travaux seront constitués en tripartite (Gouvernement, Banc syndical et TRANSCO) afin que les autorités prennent la mesure à sa juste hauteur du service rendu par les cadres et agents en faveur de la population kinoise en particulier et du peuple congolais en général.

Selon l’intersyndical, les 500fc du prix du ticket fixé depuis 2013 lors de la création de TRANSCO ne représentent plus rien 11 ans après. A cela s’ajoute le fait que certaines dispositions du décret portant création de cet Établissement Public sont à ce jour obsolètes et doivent impérativement être modifiées.

Par ailleurs, l’intersyndical salue les efforts du VPM Jean-Pierre Bemba dans la recherche des solutions idoines tout en comptant beaucoup sur l’implication personnelle du Président de la République.

Au regard de leurs exigences, il donne un ultimatum de 72 heures au gouvernement de la République pour tirer définitivement TRANSCO du «bourbier» où il se trouve.

Christian Okende

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