Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) a révélé qu’au moins 7 établissements de santé ont été pillés et 7 écoles endommagées par les bombardements depuis début janvier 2024, à l’Est de la République démocratique du Congo.
Cette structure renseigne que, les opérations militaires en cours de l’armée rwandaise et les terroristes du M23 dans la province du Nord-Kivu ont eu des conséquences sur les infrastructures civiles et des populations en situation de crise.
« Les combats perturbent l’acheminement de l’aide, plusieurs routes étant coupées. Certains partenaires se sont retirés des zones à haut risque comme le territoire de Masisi. Le 26 février, une organisation humanitaire a suspendu les soins médicaux pour plus de 20 000 personnes en raison de la reprise des affrontements dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, cité par OCHA.
La semaine dernière, cette agence onusienne a indiqué que depuis début février, plus de 215.000 personnes ont fui vers Goma. La ville accueille désormais environ 630 000 hommes, femmes et enfants déplacés en raison de l’insécurité.
Dans l’Est de la RDC, la situation sécuritaire et humanitaire demeure préoccupante. En dépit de la détérioration de la situation dans cette partie du pays, des humanitaires continuent de faire pression pour un accès sans entrave à ceux qui ont besoin du soutien.
Persi M
