La Police Nationale Congolaise a présenté à la Presse, ce mardi 14 novembre à Kisangani, dans l’enceinte de l’Etat-major du Commissariat Provincial, dix-sept (17) présumés criminels qui sèment la terreur et la désolation dans la commune urbano-rurale de Lubunga et les périphéries de la ville de Kisangani.
Ces malfrats sont accusés de meurtre, assassinat, incendie des maisons, détention illégales d’armes à feu de fabrication locale, communément appelée Yakoma, des armes blanches et autres. D’après le Commissaire Provincial de la PNC, François Kabeya Makossa, ces malfrats ont été arrêtés aux villages Batialinga, Batiamutengo, Alibuku, Yalisombo et sur la route Opala.
À cette occasion, tout en rassurant la population de la Tshopo, le Commissaire Provincial François Kabeya a indiqué que ces hors-la-loi seront déférés devant les instances judiciaires compétentes afin qu’ils subissent la force de la loi. Il a ainsi appelé les parents à sensibiliser leurs enfants au bon sens.
« J’interpelle les parents épris de paix, de prodiguer des sages conseils à leurs enfants pour abandonner définitivement cette sale besogne, pour ne pas tomber dans le collimateur de la Police Nationale Congolaise et subir la rigueur de la loi », a-t-il dit, peu avant de rassurer que « la paisible population de la Tshopo en général et, celle de la Ville de Kisangani et ses environs, en particulier, que la Police Nationale Congolaise ne ménagera aucun effort afin d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, qu’elle continue à vaquer librement à ses occupations habituelles ».
Pour ce faire, la PNC a martelé que l’opération déclenchée en vue de lutter contre le banditisme urbain dans la ville de Kisangani et ses environs, dans la commune urbano-rurale de Lubunga, se poursuivra afin d’arrêter tous les criminels jusqu’à leur dernier point de retranchement, pour en finir avec cet « évènement odieux qui trouble la quiétude dans le chef de la population ».
Depuis novembre, le conflit Mbole et Lengola s’accentue dans la commune urbano-rurale de Lubunga. Les troubles se sont amplifiés dans les zones périurbaines. Les villages Yalisombo et Batiamutengo ont été la dernière cible. Des maisons appartenant au peuple Kumu ont été incendiées et des personnes tuées. Cette tension a provoqué la colère du peuple Kumu qui se révolte en représailles dans les périphéries de la ville de Kisangani.
