Financement climatique : Les pays de la CEEAC fixent un nouvel objectif quantifié à partir d’un plancher de 100 milliards USD par an

Les ministres en charge des questions du Climat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) se sont fixés, le 5 octobre 2022, un nouvel objectif collectif sur le financement climatique quantifié à partir d’un plancher de 100 milliards USD par an, en tenant compte des besoins et des priorités des pays en développement.

Pour l’Afrique Centrale, il s’agit d’un financement nouveau et complémentaire à l’aide publique au développement (APD), visant à:

« (1) réduire la vulnérabilité, maintenir et accroître la résilience des systèmes humains et écologiques aux impacts négatifs des changements climatiques (2) la réduction des émissions et l’amélioration des puits de gaz à effet de serre et (3): prévenir, minimiser et traiter les pertes et dommages dus aux impacts du changement climatiques », indique la déclaration finale de ministres en charge des questions du Climat des pays membres de la CEEAC.

Ces pays appellent à la mise en place d’un axe de travail sur les modalités de financement de la lutte contre le changement climatique à partir des solutions basées sur la nature [Climate Nature based solution].

Déterminés à mobiliser les efforts de la Communauté internationale, les pays d’Afrique Centrale appellent à la mobilisation plus élevée des contributions financières pour soutenir et accompagner les efforts de conservation, ainsi que la valorisation de la biodiversité, avec les espèces emblématiques et protégées: les Gorilles de plaine, les gorilles de montagne, les Bonobo, les chimpanzés, les éléphants, les lions, les Panthères, les rhinocéroces, les oiseaux, les tortues marines, Palanca Negra Gigante, etc. avec l’augmentation des superficies des aires protégées, et la mise en œuvre des programmes de lutte contre la criminalité environnementale et de la CITES.

Dans ce sens, ils suggèrent que le Fonds Vert pour le Climat allège ses procédures et délais de traitement des demandes des parties.

« Le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), doit pouvoir ouvrir le processus d’accréditation de ses Partenaires de mise en œuvre et l’élargir aux entités des pays en développement partie à la CCNUCC; il est plus qu’urgent d’augmenter conséquemment les enveloppes budgétaires dédiées aux pays en développement dans le cadre du processus du rapportage », ont-ils fait remarquer.

Ces résolutions présentées comme une position commune ont été rendues publiques lors de la clôture de la Pré-COP 27.

Pour rappel, du 7 au 18 novembre prochain les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques se réuniront à Charm el-Cheikh (Égypte) pour la Cop 27.

Dominique Malala

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