RDC : le parti au pouvoir l’UDPS affiche sa volonté de changer la constitution

Les masques tombent au niveau du parti au pouvoir, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Dans une séquence audiovisuelle devenue virale sur les réseaux sociaux, son secrétaire général, Augustin Kabuya, a fait des révélations concernant l’intention de sa formation politique de changer la Constitution.

Pour le N°1 de l’UDPS, c’est une promesse de 2006 faite aux congolais, car son parti n’étant pas d’accord avec la constitution en vigueur depuis février 2006.
« En 2006 nous l’UDPS nous n’étions pas d’accord avec cette constitution. On avait même fait une promesse à notre peuple, qu’une fois arrivés au pouvoir et si vous nous faites confiance, nous allons revenir sur la constitution. La population nous a fait confiance, la population nous a amené au pouvoir, qu’est ce que nous allons faire? nous allons respecter notre parole », dit- dans cette vidéo.

Cette sortie médiatique de Kabuya refocalise les attentions sur cette problématique de la révision ou Changement de la Constitution de la RDC. Cependant, le secrétaire général de L’UDPS justifie aussi cette démarche par les blocages et retards qu’il a connus, étant informateur, pour identifier la majorité parlementaire afin de permettre au président Tshisekedi de nommer un premier ministre. Pour lui, cette Loi fondamentale bloque le Président de la République à bien d’egars, ne le permettant pas à mieux mettre en oeuvre sa politique.

A un stade de l’histoire politique de la RDC notamment avant les élections de 2018, l’UDPS a été parmi des partis politiques ayant defendu la constitution contre toute velléité de changement ou modification. A ceux qui brandissent cette réalité, Augustin Kabuya répond en disant : « J’ai vu certaines personnes revenir sur mes tweets, oui, qu’elle a été ma position en 2006 par rapport à la constitution ? Mais comme nous étions en phase d’aller aux élections, nous étions obligés de respecter ce qui était devant nous. Mais celà ne veut pas dire que ça remettait en cause notre position de départ », a-t-il lâché.

Déjà dans la classe politique, dans l’opposition particulièrement, les réactions fusent de partout pour dénoncer une tentative du regime en place de se maintenir au pouvoir au delà de 2028, l’année de la fin du deuxième mandat de Félix Tshisekedi, qui ne pourra plus se présenter pour un troisième mandat à la tête du Congo.

F.Josph

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